Virus L.I.V. 3 ou La mort des livres, de Christian Grenier
« Aussi, au moment où tu vas refermer cet ouvrage, lecteur, il faut que tu admettes cette éventualité : peut-être es-tu le héros d'une autre histoire, la tienne, qu'un lecteur lit dans un monde plus réel que le tien. Et moi, Allis, je tiens à te remercier : grâce à toi, désormais, j'existe. Peut-être pour très longtemps. Car ce sont les lecteurs qui rendent les personnages éternels. »
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15 avr. 2013

Sous le signe du scorpion, de Maggie Stiefvater

  • Relié: 480 pages
  • Editeur : Hachette Black Moon (13 juin 2012)
  • Collection : Black Moon
  • Prix : 18€
  • Couverture Sous le signe du scorpion
    • Synopsis :
    « Certains concourent pour gagner, d’autres pour survivre. »
    Chaque année au mois de novembre se déroulent les courses du Scorpion. Les cavaliers doivent tenir le plus longtemps possible sur leurs dangereuses montures, des chevaux de mer cannibales. Assez longtemps pour avoir une chance d’atteindre la ligne d’arrivée… et survivre. Sean Kendrick, 19 ans, tente de nouveau sa chance cette année, bien décidé à arriver le premier. Puck Connolly, quant à elle, n’aurait jamais imaginé participer un jour à la course. Mais le sort en a décidé autrement, et elle se retrouve malgré elle propulsée dans la course, à laquelle aucune autre femme n’avait encore participé. L’enjeu est grand pour ces deux adversaires que tout oppose sauf leur désir commun de remporter le plus grand des prix : la vie.
    • Mon avis :
    Comme dans l'ensemble j'avais plutôt moyennement aimé son autre trilogie, j’attendais de Maggie Stiefvater qu'elle me surprenne avec Sous le signe du scorpion. Elle nous annonçait du sang, des plages et des baisers, mais je me dois de vous le dire : si vous venez pour la romance, passez votre chemin car elle est abordé que très tardivement. En revanche on a notre lot de d'action, et de sang qui va avec. Car les chevaux qui sont dans ce livre ne sont pas des chevaux ordinaires mais des chevaux de mer assoiffés de sang. Autant vous dire que ça fait froid dans le dos.

    Je ne m'attendais pas du tout à ce genre de livre pour le dire honnêtement. Je m'attendait à ce qu'une grosse partie de livre nous raconte les courses. Pour moi elles duraient bien plus longtemps, comme un parcours si on peux dire. J'ai été déçu de voir que la majeur partie du livre parle des préparatifs et que nous avons droit à une course de quelques pages seulement vers la fin. Un premier point négatif pour moi...

    Ensuite j'ai mis beaucoup de temps à rentrer dans l'histoire, et ce n'est pas faute d'avoir essayer. Mais pourtant je dois l'admettre : j'ai vraiment galérer ! A l'origine j'aime beaucoup le genre de narration qu'à utiliser l'auteur. En effet, nous avons droit à des chapitres alternés, à la voix sous la voix de Puck, et de Sean. J'ai l'impression que cette forme de narration devient de plus en plus populaire. Mais à noter au passage qu'elle est agréable si bien utilisé... Ici, je me suis un peu perdue, les deux personnages se croisent et s’aperçoivent mais ne se parle pas, ou très peu. Ça met du temps, beaucoup trop de temps. Et je me suis lassée au bout d'un certain moment.

    Au niveau des personnages, je les ai trouver bien trop transparent et lisse. Puck à l'air d'être une jeune fille qui sait ce qu'elle veut, mais je n'ai pas été touché à ce point. Et c'est pareil pour Sean, j'avais parfois envie de le secouer un peu. Je voulais savoir ce qu'il allait leur arriver à tout les deux mais je ne me trouvait pas si concerné que ça. Sil y avait un tome 2 je ne le lirais même pas à vrai dire...

    Un point très positif qui fait un peu remonté la note : la fin du livre. Elle m'a beaucoup touché, j'ai même versé quelques larmes. C'était tellement bien écrit que ça m'a touché en plein coeur, et surtout la dernière ligne. Rien que pour ça je dit bravo.

    En conclusion, même si ça n'a pas été un livre "extraordinaire" ce fut une assez bonne lecture dans l'ensemble. Au banc des regrets il y a la longueur des préparatifs, la transparence des personnages et le temps que j'ai mis à rentré dans l'histoire.
    • Extraits :
    « - Tu ne peux pas prendre le risque de ne pas arriver premier! Pas à cause de moi!
    Il ne lève pas les yeux du plan de travail.
    - J'agirai quand tu le feras. Vous partirez à l'intérieur, et nous à l'extérieur. Corr peut s'extraire du peloton, il l'a déjà fait, ne t'inquiète pas pour çà.
    - Je n'ai pas l'intention d'être ton talon d'Achille, Sean Kendrick!
    Maintenant, il me regarde.
    - Trop tard, Puck, énonce-t-il doucement »

    « Sean étend le bras et fait glisser un mince bracelet de rubans rouges autour de ma main libre, puis la lève et presse ses lèvres sur ma peau. Je reste figée sur place, et je sens mon pouls qui bat plusieurs fois contre sa peau avant qu'il me relâche.
    - Pour te porter chance ! dit-il en pressant la longe de Dove.
    - Sean !
    Il se retourne. Je lui saisis le menton et je l'embrasse fort sur la bouche, et soudain, je revois ce premier jour sur la plage, quand j'ai sorti sa tête de l'eau.
    - Pour te porter chance ! je souris devant son regard médusé. »

    3 avr. 2013

    Delirium T3 : Requiem, de Lauren Oliver

  • Broché: 416 pages
  • Editeur : Hachette Black Moon (13 mars 2013)
  • Collection : Black Moon
  • Prix : 16€ 

    • Mon avis :
    On arrive sans trop de peine à se remettre dans l'histoire, même si Lauren Oliver reprend une fois de plus quelque temps après la fin du tome précédent. Ce qui avait été déjà le cas dans le tome 2. Heureusement que les petites phrases de rappel au début du texte sont là pour nous aider à nous resitué.

    Tout comme le tome précédent, l'histoire est raconté à double-voix. Il y a tout d'abord celle de Lena, logique. Et ensuite celle d'Hana !! C'est en lisant la quatrième de couverture du livre que j'ai appris son grand retour, je n'ai donc pas eu la surprise pendant ma lecture. Le come-back de l'ancienne meilleure-amie de Lena est vraiment très intéressant, cela nous permet de garder un œil sur Portland grâce à elle. Et nous avons aussi la voix de Lena qui nous raconte sa vie dans la Nature, ses expériences, ses déceptions, ses espoirs, ses rencontres, ses aventures même. J'ai encore une fois pris un énorme plaisir à lire ses deux voix qui vont - on s'en doute - finir par se retrouver au bout d'un moment.

    Côté personnages justement, Lena est plus forte qu'avant, plus courageuse aussi, même si au fond d'elle se cache une très grande sensibilité et un sens de l’honneur exemplaire. Elle fera tout pour avoir sa liberté et avoir le droit de choisir. Julian quand à lui est bien présent lui aussi. Il m'a parfois un peu énervé mais je ne saurais pas dire pourquoi, honnêtement. Je regrette juste de ne pas avoir vraiment de ses nouvelles à la fin. Alex est lui aussi de la partie, bien que plutôt absent certaine fois. Il évite Lena, et nous aussi par la même occasion ! Heureusement, nous aurons droit à quelques scènes où il sera l'un des principaux acteurs, et ce n'est pas pour nous déplaire puise qu'il avait été quasiment absent lors du deuxième tome... Vous l'aurez compris, on retrouve tous nos personnages préféré, mais nous en rencontrons même de nouveaux ! Coral en est un exemple. Cette adolescente aux allures timides et renfermées qui à toujours vécu dans la Nature cache en fait une combattante qui - à l'instar de Lena - ferait tout pour gagner sa liberté.

    J'ai un avis assez mitigé sur la fin. Au niveau de la narration d'abord, je n'ai rien à redire ! A un moment les chapitres se font de plus en plus court, et l'alternance entre les deux voix est donc plus rapide à mesure que le suspens grandit. Et puis, à l'instant fatidique, les chapitres redevient plus long pour nous décrire au mieux l'action qui se passe. C'est comme si nous y étions ! On sens vraiment la tension grandir jusqu’au moment précis où tout se déclenche. Et quand cela se fait, quel action, quel suspens !!! Cela m'a un peu fait penser à Hunger Games, au moment où les tributs rentrent dans l'arène. Le temps qui s'écoule lentement pendant que le décompte se fait... suivit par la rapidité de l'action lorsque le temps est écoulé et que les tributs doivent s'élancer !

    Ce qui m'a un peu laisser perplexe, c'est l'ambiguïté qui demeure à la fin. Tout d'abord, nous sommes sans nouvelle de Julian, nous n'avons que des suppositions. C'est vexant, après avoir passé tant de temps à voir ce personnage évolué. Au banc des regrets il y a aussi Hana, car on ignore ce qu'elle va devenir au final. Va-t-elle aller dans la Nature ? Va-t-elle retourner vivre chez elle ? Retrouvera-t-elle Lena ou la laissera-t-elle prendre un autre chemin ? On n'en sait rien. J'ai trouver que la fin manquait de panache, seul Lena à été mise en avant et au final on ne sais pas vraiment ce que deviennent les autres. Nous demeurons sans réponse, c'est bien dommage après un livre sans fausse note. Ou presque.

    J'ai trouver parfois qu'il y avait un peu trop de descriptions. Alors certes, elles sont intéressante, mais pour quelqu'un comme moi qui adore les dialogues, c'était un peu long tout de même par moment. A côté de ça, le récit ne manque pas d'action et de suspens. Nos personnages sont confronté à toutes sortes de situations qui nous surprennent à chaque fois d'avantage.

    Globalement je ressors plutôt contente de cette lecture, bien que très déçu d'avoir fini cette fantastique trilogie. Je lirais avec plaisir les prochains titres de Lauren Oliver, je suis maintenant très curieuse de la découvrir dans un autre univers. Delirium est une très bonne saga dans son ensemble, elle nous fait réfléchir car elle traite d'un sujet profond et sensible qui nous concerne tous : l'Amour, avec un grand A !

    • Extraits :
    « Nous voulions la liberté d'aimer. Nous voulions la liberté de choisir. Maintenant nous devons nous battre pour l'avoir. » 
    « Qui sait ? Peut-être qu'ils ont raison. Peut être que nous sommes en train de devenir fous à cause de nos émotions. Peut être que l'amour est une maladie, et que nous serions mieux sans. Mais nous avons choisi un chemin différent. Et c'est tout le point d'échapper au remède : Nous sommes libres de choisir. Nous sommes même libres de faire les mauvais choix.»  
    « - J'ai survécu, je ne sais pas comment. j'aurais dû y rester. j'avais perdu beaucoup de sang. ils ont été aussi surpris que moi. c'est devenu une sorte de jeu, ensuite, il s'agissait de voir ce que je pouvais endurer, ce qu'ils pouvais m'infliger avant que je... [...] Certains jours, j'ai regretté qu'ils ne m'aient pas tué. [...] Certains jours, je le réclamais, je priais pour que ça arrive au moment de me coucher. Imaginer que je te reverrais, que je te retrouverais... L'espérer, c'était la seule chose qui me donnait la force de continuer. »
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